Ravalement de façade

Ces façades, emblématiques du patrimoine historique Parisien depuis Haussmann, nécessitent un ravalement qui respecte la nature des pierres employées, comme la Pierre de Saint-Maximin à Paris. Il est crucial de protéger les balcons en pierre tout en permettant leur respiration, ce que seul un tablier de plomb peut garantir. Cette méthode est essentielle pour préserver la pérennité et la sécurité du bâtiment.

Pour les bâtiments érigés après-guerre, il est important de vérifier l’état de conservation des briques et leur porosité. Les joints peuvent être sources d'infiltration, il faut donc les vérifier et si nécessaire les restaurer. Une protection finale des briques, par hydrofugation ou minéralisation est souvent nécessaire. Un ravalement efficace nécessite une évaluation approfondie pour assurer la satisfaction des résultats.

Pour les façades en béton, apparues à partir des années 60, le nettoyage du support, l'ouverture des fissures et la réparation de la maçonnerie seront d'usage. Les fers à béton, susceptibles de gonfler sous l'effet de l’humidité et de faire éclater le ciment, doivent être passivés avec un antirouille. Pour les balcons, une étanchéité légère en résine est recommandée, car le béton ne nécessite pas de respiration comme la pierre. La finition sera en enduit ou en peinture organominérales. 

Attention, on trouve souvent de l'enduit-ciment sur des façades en pan de bois, ce qui n'est pas adéquate puisque le ciment empêche le bois de respirer. Cela favorise l'infiltration et la stagnation de l'eau, et créant des conditions propices aux insectes xylophages. Il est préférable de remplacer l’enduit ciment par un enduit à base de plâtre-chaux.

Pour les façades en plâtre sur pan de bois, moellons ou briques, deux traitements (piochage total ou partiel) sont envisageables selon le niveau de dégradation (seuil de désordre : ± 40% de la surface). Il est nécessaire de protéger ces enduits, en créant des bandeaux recouverts de zinc avec remontés. Autrefois, le zinc sur bandeaux ou corniches, était engravé dans la façade ; il était source d'infiltration. 

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Pour l'histoire, à Paris, les façades étaient autrefois principalement en ossature de bois apparente. Après le grand incendie de Londres en 1666, la ville de Paris a décidé de recouvrir ces structures en bois de plâtre pour les protéger contre les incendies.

La dégradation des bâtiments en structure métallique réside principalement dans la corrosion des fers. Une réparation s'impose donc, sous l'égide d'un BET Structure si des fers sont à remplacer. Il faudra donc souder les nouveaux fers, nettoyer les parties conservées au karcher, passiver l'ensemble avec un antirouille avant de les peindre.